jeudi 23 janvier 2014

Cauchemar

Quand à vol d’oiseau
Terreur d’un lendemain s’éprend
La bouche du néant engouffre
Les espoirs lancinants

Nappe d’huile sur un cœur en peine
Engluant le peu de lumière demeurant
Rouage d’un nuage mortel
Pleurant de repentants

Faiblesse diurne
Du côté pile de la nuit
Triture à l’infini
Le genou des soumis

Sublime terreur à l’odeur de soufre
L’innocence de l’oubli offre à l’autre
Porte de sortie du gouffre
Qu’est le vide de ma vie

Éternel en soupir
Peu de feu en survie
Brûle l’incandescence
De ma déchéance

Spectacle des damnés
Au banc des possédés
Guichet fermé
Balcon du théâtre des opérations

Le voile de minuit s’est enfin levé
Miroir en exutoire espéré
Embûches en culture
Fausse lueur d’une lune de mes ennuis

Demain au goût d’hier
Quotidien en méridien
Rectiligne
D’une guillotine

Solive en support de rien
Dérive sur la route des incertains
Barrage en contrefort
Point à la ligne


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